06/11/2019

Bolivie : le pays aux mille paysages

Temps de lecture : 10 minutes

Retrouvez en 3 minutes d’images un résumé de nos 8 jours en Bolivie ! Au programme : des lagunes, des geysers, des lamas et des flamants roses…

Nous quittons le Pérou et longeons le lac Titicaca pour nos premiers pas en Bolivie, ce pays incroyable que nous aurons finalement peu de temps pour découvrir (huit jours)… L’Amérique du Sud est grande et tant de choses sont à explorer ! Nous avons choisi de nous concentrer sur le Sud-Ouest du pays jusqu’à la frontière chilienne, notre prochaine étape. Sans regret pour cette fois-ci, mais nous y reviendrons sûrement…

Première étape (2 jours, 1 nuit) : Copacabana, la ville au bord du lac

Coincée entre la montagne et le lac Titicaca, la ville de Copacabana n’est qu’à quelques kilomètres de la frontière péruvienne. Après le rythme intense de notre séjour au Pérou, nous y passons deux jours au calme dans un cadre naturel exceptionnel.

Infos pratiques

Où dormir ?

Les hôtels ne manquent pas à Copacabana, qui vit très majoritairement du tourisme (liste disponible ici ). Nous choisissons l’hôtel Aldea del Inca (300 Bolivianos la nuit pour deux, petit-déjeuner inclus, soit une quarantaine d’euros ; à payer en liquide), qui nous semble être le plus accessible à défaut d’être le mieux noté… Ce qui ne s’avère pas tout à fait vrai ! Pas une franche réussite, ni sur l’accessibilité ni sur le confort global de l’hôtel finalement…

Hors critères d’accessibilité que nous n’avons pas pu tester, on vous recommande plutôt l’Ecolodge Las Olas, dont le design extérieur surprenant cache des chambres d’un confort incroyable avec une vue exceptionnelle sur le lac (témoignages d’autres voyageurs).

Où manger ?

Les restaurants se succèdent et se ressemblent dans les rues de la ville… On apprécie particulièrement le Gourmet Ali : une excellente cuisine bolivienne, mais un temps de service plus que long… Il vaut mieux y aller tôt (vous ne serez pas servi plus vite, mais au moins vous aurez le temps) ! Pour le déjeuner, on déguste une truite pêchée du jour dans l’une des cabanes le long du lac à l’entrée du centre-ville : un délice !

 

On recommande

De manière assez simple, cette ville est faite pour se reposer et profiter de la vue ! On est éblouis par les couleurs du coucher de soleil sur le lac depuis le port… Pour le reste, nous décidons de faire une croix sur deux randonnées un peu trop sportives pour l’énergie du moment, mais que d’autres voyageurs (valides) nous recommandent :

  • L’excursion d’une demie journée à l’Isla del Sol (la randonnée commence par un escalier d’une centaine de marches… Pas cette fois-ci !),
  • L’ascension du Cerro Calvario, à deux pas de la ville, pour sa vue exceptionnelle sur le lac.
En fauteuil

Copacabana est l’une des villes les moins accessibles que nous ayons visité jusqu’à présent…

D’abord, parce qu’elle est perchée sur une colline assez haute et que les rues sont en pente en conséquence… Certaines donnent l’impression de ne pas pouvoir être prises en voiture tellement elles sont raides ! Soyez donc très soigneux en choisissant votre hôtel : dès que vous quittez le front de lac, il y a de fortes chances que vous deviez prendre un taxi pour regagner votre logement, même s’il semble proche.

Ensuite, parce que comme la topographie n’est pas optimale, énormément d’établissements ont des marches à l’entrée pour compenser le dénivelé. Hautes, et parfois difficiles à passer en fonction de leur état. Sans compter les multiples toits-terrasses qui ne sont accessibles que par des escaliers étroits aux marches inégales…

En bref, le front de lac peut se faire relativement simplement avec une troisième roue et des pneus cross, mais le reste de la ville nécessite clairement une aide extérieure et se parcourt difficilement à pied, surtout à cette altitude !

Deuxième étape (2 jours, 2 nuits) : La Paz, au cœur de l’Altiplano

Nous quittons Copacabana en fin de journée pour notre dernière étape avec Bolivia Hop. Direction : La Paz ! Quatre heures de route qui incluent une traversée en bac du Lac Titicaca et de nombreux virages sur des routes pas toujours bien entretenues… Voire quasi-inexistantes !

De nuit, l’arrivée à La Paz est saisissante ! Les fenêtres éclairées des maisons couvrent de milliers de points lumineux les flancs des montagnes, d’un noir d’encre : un excellent moyen de se rendre compte de l’étendue de cette ville de plus d’un million d’habitants dans un pays qui en compte onze…

Infos pratiques

Où dormir ?

Après plus de deux semaines d’accessibilité approximative, nous sommes épuisés ! Nous choisissons le seul appart hôtel dans le centre de la ville qui semble proposer une salle de bains vraiment accessible, le Camino Real. Un appartement très confortable, bien situé, avec une excellente qualité de services et une cuisine bien équipée, malheureusement un peu cher pour le pays (environ 750 Bolivianos la nuit pour deux, petit-déjeuner inclus).

Où manger ?

On avoue qu’après bientôt trois semaines de voyage, on profite de notre hôtel avec cuisine… Pour cuisiner ! Mais comme on ne sera probablement pas là pour vous concocter de petits plats lors de votre passage, on vous donne quand même ces deux petits tuyaux gastronomiques :

  • La Tranquera (le restaurant de notre hôtel) sert d’excellentes viandes grillées et est notamment réputé pour ses pièces de lama : à goûter absolument !
  • Pour un déjeuner sur le pouce et (très) bon marché, profitez de votre passage dans El Alto. Les stands de nourriture se succèdent et vous pourrez y déguster un plat conséquent et délicieux pour une douzaine de Bolivianos… Soit moins de 2 Euros !

Comment se déplacer ?

Le téléphérique est un moyen idéal de découvrir la ville ! Chaque ligne de téléphérique est reliée à une autre et vous permet de survoler La Paz dans tous les sens pour l’admirer d’au-dessus tout en vous arrêtant dans les quartiers qui vous intéressent (et il est 100% accessible)… Une expérience autant qu’un moyen de transport !

 

Les balades à pied sont également possibles, mais le dénivelé reste important et La Paz est une ville très étendue… Pour passer d’un quartier à l’autre, les transports sont inévitables et le trafic extrêmement dense n’incite pas à utiliser les bus et les taxis !

On recommande

Comme à Lima, nous avons eu à La Paz des sentiments mitigés. Entre une impression de trop grand, trop chargé et de belles surprises. Voici ce que nous avons préféré :

Le marché de l’Alto (1/2 journée)
C’est le plus grand et le plus haut marché d’Amérique du Sud. Situé dans le quartier du même nom, il s’étale sur une bonne partie du plateau, accessible en téléphérique via la ligne rouge. Ici, il n’y a pas beaucoup de touristes : c’est un marché local ! Vous y trouverez donc absolument de tout, sauf des souvenirs : on y vient surtout pour la vue et la couleur locale.

On préfère vous prévenir en revanche : évitez de prendre vos sacs à dos et faites attention à vos affaires ! Qui dit peu de touristes dit aussi touristes repérables : les pickpockets veillent… Pas de risque majeur de notre point de vue, mais simplement un peu d’attention… Comme dans le reste de la ville d’ailleurs.

Le centre (1/2 journée)
Le centre de La Paz présente des architectures variées. Pas nécessairement tous en bon état, les bâtiments ne sont pas forcément tous passionnants. On a en revanche beaucoup aimé se balader dans le centre et découvrir notamment la Plaza das Armas et la Calle Jaen, une jolie ruelle colorée et piétonne qui permet de prendre une pause dans l’agitation de la ville…

En fauteuil

Un résumé assez simple : heureusement qu’il y a le téléphérique ! Si celui-ci est complètement accessible (ascenseurs, prise en charge par un agent de l’arrivée à la station à l’entrée dans les cabines puis de la sortie de la cabine à la sortie de la station), il est le seul moment de répit que vous trouverez à La Paz (bon à savoir également : vous trouverez des toilettes accessibles dans toutes les stations).

A part le quartier de l’Alto qui est plutôt plat, la ville est un enchevêtrement de rues (très) en pente avec des trottoirs parfois parsemés de marches… Les quelques rampes à l’entrée de certains magasins et les trottoirs abaissés par endroit ne sont pas à la hauteur pour compenser le reste… On a aimé le challenge sportif de la visite, mais c’est définitivement une ville dans laquelle on n’aurait pas pu passer beaucoup de temps !

Nous prenons un bus de nuit avec la compagnie Trans Copacabana, qui nous emmène à Potosí en une dizaine d’heures (19 USD par personne). Sièges confortables, trajet sans problème et température correcte malgré l’absence de couverture… On aurait en revanche préféré éviter les cafards ! Peut-être un manque de chance, mais il semble que ce soit l’une des meilleures compagnies pour faire la trajet d’après les échos que nous avons eus d’autres voyageurs… Les billets sont réservables ici. Petit conseil : arrivez bien en avance à la gare routière pour choisir vos sièges et prenez ceux du bas : il y a souvent plus d’espace.

Troisième étape (2 jours, 2 nuits) : les sommets de Potosí

Perchée à 4000 mètres d’altitude (voir notre article : 5 conseils pour voyager en altitude), Potosí est la ville de plus de 100 000 habitants la plus haute du monde ! Principalement minière, elle est également très visite pour son centre historique et son architecture coloniale, classé au patrimoine de l’UNESCO. Elle reste cependant moins connue que Sucre, plus grande et plus touristique.

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Où dormir ?

Nous choisissons l’Hostal Colonial, un petit hôtel de quelques chambres au style colonial plein de charme (550 Bolivianos la nuit pour deux, petit déjeuner inclus) !

Ses plus : sa localisation en plein centre, son petit déjeuner copieux et délicieux, la gentillesse de son équipe d’accueil et la beauté du cadre.

Ses moins : son prix, un peu élevé pour le coin (mais à la hauteur des prestations après tout)… Et son accessibilité. Ou sa non accessibilité plutôt. Entre les marches à l’entrée et la salle de bains avec une porte trop étroite, notre sport de la journée était assuré avant même qu’elle ait commencé… Dommage, mais vu les plus on ne regrette pas !

Où manger ?

Les restaurants sont nombreux dans les rues animées de Potosí… Sauf le dimanche ! D’ailleurs c’est simple, rien n’est ouvert ce jour-là (demandez à nos copains Ninon et Sylvain, alias les Deux Pigeons Voyageurs, ils sont d’accord avec nous !

Si nous ne sommes pas particulièrement marqués par les restaurants dans lesquels nous dînons, nous passons en revanche un excellent déjeuner sur la terrasse du Phisqa Warmis : des plats variés et de qualité et un accueil agréable en prime !

On recommande

Première chose : on recommande de ne pas y aller le week-end… Si le samedi reste plutôt animé, tout ferme le dimanche, y compris les principaux centres d’intérêt de la ville !

La Casa de la Moneda, qui retrace l’histoire de la fabrication des pièces de monnaie dans cette ville minière, vaut le détour… Y compris son patio, dont l’entrée est gratuite ! C’est accessoirement la seule partie « accessible » du musée. On met quand même des guillemets puisqu’il y a trois marches à l’entrée, mais le reste de la visite étant au premier étage sans ascenseur ça nous semble finalement être un moindre mal…

Dans le centre, le marché et les ruelles colorées sont les visites les plus vivantes à faire. Vu la taille de la ville, on vous recommande en revanche de ne pas vous y attarder ! On profite de ces deux jours pleins sur place pour recharger un peu les batteries et prendre le temps de travailler sur nos premiers articles et vidéos… Un temps bien exploité pour notre part !

En fauteuil

Comme Copacabana et La Paz, Potosí est une ville à flanc de montagne… Et encore plus haute que les deux précédentes ! Au-delà du dénivelé parfois difficile, nous n’y avons trouvé aucun lieu parfaitement accessible en dehors des banques et des églises, dont les efforts dans ce domaine sont impressionnants ! Les trottoirs des places centrales sont pourtant abaissés, mais la plupart des monuments et établissements touristiques n’ont pas suivi : le marché et la Casa de la Moneda notamment ont des entrées avec plusieurs marches et il n’est pas possible d’y accéder lorsque l’on ne peut pas se lever de son fauteuil…

Quatrième étape (1 jour, 1 nuit) : Tupiza, aux portes du désert

Nous arrivons à Tupiza en milieu de journée… Pour ne pas y faire grand-chose ! Moins connue qu’Uyuni pour les départs d’excursions dans le Salar et le Sud Lipez, Tupiza est une petite ville calme qui permet donc de démarrer les circuits à contre-courant… Et de fait d’y croiser moins de monde (bien que de plus en plus de touristes, notamment français, le choisissent comme point de départ).

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Où dormir ?

Nous cherchions un lieu où passer un après-midi au calme avant notre expédition de trois jours… Et nous l’avons trouvé ! L’hôtel Mitru  a l’avantage d’être dans le centre de Tupiza (donc près des agences de tourisme) et dispose d’une grande cour intérieure et d’une piscine : l’endroit parfait pour une simple escale ! Cela nous coûte 455 Bolivianos, petit-déjeuner inclus.

Comme presque tous nos hôtels depuis notre arrivée au Pérou puis en Bolivie, est-il nécessaire de préciser qu’il n’est pas accessible… ? Marche à l’entrée de la chambre (bien haute celle-ci), marche pour accéder à la salle de bains, porte trop étroite… Tout y est ! Heureusement, nous n’y passons qu’une nuit… Mais force est de constater que la Bolivie a encore de gros progrès à faire en termes d’accessibilité, bien plus encore que son voisin péruvien !

Où manger ?

En se promenant dans la rue, on passe devant quelques restaurants… Et nous sommes surpris de constater que ce sont tous des pizzerias ! Notre préférée : la Torre Italiana. Rien d’exceptionnel mais un accueil très chaleureux et des pizzas goûteuses et copieuses ; finalement, il ne nous en faut pas beaucoup plus.

On recommande

N’y restez pas ! Inutile de passer plus d’une demie journée dans cette ville, elle ne présente pas vraiment d’intérêt… Si vous voulez passez le temps, des promenades à cheval valent a priori le détour dans les canyons environnants ! Pour notre part, nous réservons cette activité pour le Chili ou l’Argentine…

Cinquième étape (3 jours, 2 nuits) : Salar d’Uyuni et Sud Lipez
Infos pratiques

Quand y aller ?

Le Sud-Ouest bolivien est majoritairement montagneux et l’altitude rend les hivers glaciaux ! En été, la saison des pluies (de novembre à février) rend inaccessible une partie du Salar et les routes, boueuses, peuvent être fermées par endroits. Nous vous recommandons donc de planifier votre voyage en mars / avril ou, comme nous, au début du printemps (septembre / octobre). Le climat reste changeant : même au printemps, il peut arriver que des chutes de neige ou des pluies importantes rendent le trajet aléatoire… Les joies de la nature !

Les excursions organisées : comment ça marche ?

De nombreuses agences proposent des excursions clé en main de trois à cinq jours. Les départs se font d’Uyuni ou de Tupiza avec un 4×4 de l’agence, un guide / chauffeur et une cuisinière, qui s’occupe de préparer les repas pendant toute la durée du séjour.

Les hébergements sont sommaires au milieu du désert : chambres simples et sans chauffage (prévoyez duvets et habits chauds), douches en option, eau froide et toilettes partagées…

Chaque 4×4 peut emmener de 2 à 6 personnes. A moins de demander un tour privé pour être seuls, le nombre de personnes dans la voiture peut changer jusqu’au dernier moment en fonction des demandes !

Le fauteuil de Pierre et nos bagages prenant un peu de place, nous choisissons de prendre un tour privé de 3 jours avec l’agence Alexandro Adventure Travel. Pour 870 USD, nous partons de Tupiza le mercredi à 9h, faisons la route jusqu’à Uyuni le premier jour, passons de lagune en lagune le second et rejoignons la frontière chilienne en milieu de journée le vendredi après avoir vu le lever de soleil sur les geysers. Une expérience incroyable !

A noter : l’exploration de ces grands espaces ne se fait que par des pistes, de plus ou moins bonne qualité en fonction des endroits et des aléas climatiques récents. Entre le sable et les cailloux, les véhicules ne sont pas toujours dans un état parfait et les pannes mécaniques et crevaisons ne sont pas rares… Cela nous coûte quelques heures d’attente le premier jour alors que notre guide fait l’aller / retour à Uyuni pour récupérer des pièces et un mécanicien, il faut s’y faire… Consultez bien les avis sur les différentes agences avant de sélectionner la vôtre : des prix attractifs sont parfois le reflet de véhicules en très mauvais état, ce qui peut vite devenir dangereux, ou a minima très frustrant si des retours à la case départ sont nécessaires…

On recommande

Que vous choisissiez l’une de ces excursions où que vous vous y rendiez par vos propres moyens (attention quand même : ne vous attendez pas à trouver des panneaux routiers sur les pistes du désert, il est facile de s’y perdre, le climat y est aride et les nuits sont froides !), voici les immanquables du Sud bolivien selon nous :

  • Le Salar d’Uyuni au lever du soleil
    Un réveil à 4 heures du matin vite oublié quand on voit ce qui nous attend ! Les couleurs changeantes du ciel contrastent avec le blanc immaculé du Salar… Un spectacle incroyable !

  • Inka Wasi
    L’endroit parfait pour un petit déjeuner après le lever du soleil. Évitez le parking où se rassemblent beaucoup d’agences et installez-vous un peu plus loin pour profiter de la lumière grandissante sur cette île de terre recouverte de cactus au beau milieu du Salar.

  • La Laguna Colorada
    Un immense lac dont les eaux se partagent entre du bleu foncé (jusque-là, pas de surprise), du blanc… Et du rouge ! Déjà incroyable en soi, mais vous pouvez encore y ajouter le ballet des flamants roses qui vivent sur le lac… Un vrai coup de cœur !
  • La Laguna Verde
    A la frontière chilienne (mais côté bolivien), ce lac devient vert émeraude dès que le vent se lève. Par temps calme, le reflet parfait du volcan dans l’eau claire est tout aussi impressionnant…

  • Les geysers Sol de Mañana
    Là encore, au lever du soleil ! Les basses températures (-12 degrés pour nous) favorisent les volutes de fumée qui s’échappent des failles remplies d’eau bouillante. On manque de mots pour décrire la beauté de l’ensemble quand le soleil perce derrière les montagnes…


Idéalement, prenez trois ou quatre jours pour en profiter… Vu la diversité des paysages, vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer !

 

En fauteuil

Perdus au milieu du désert dans un pays pour lequel l’accessibilité n’est pas encore une priorité, nous constatons qu’aucune infrastructure ne permet de rendre accessibles les différents sites. C’est l’aventure, la vraie ! L’avantage, c’est que rien ne vient perturber la nature brute qui nous entoure… Et c’est pour ça qu’on est là ! L’inconvénient… C’est que rien n’est accessible au sens strict.

Néanmoins, les tours se font en 4×4 : les guides pouvant aider, il est relativement « simple » de visiter la région en choisissant là où on l’on veut descendre. Une troisième roue est bien évidemment incontournable et de l’aide peut être nécessaire en fonction des terrains (sable, cailloux, herbe…). A noter : les 4×4 sont assez hauts, les transferts multiples peuvent donc être fatigants (voitures classiques non adaptées). Une bonne condition physique reste nécessaire pour faire ces tours, à moins de louer ou d’acheter un véhicule aménagé (4×4 obligatoire).

Dans notre prochain article

Nous contournons le volcan qui se dresse derrière la Laguna Verde et entrons dans le « No Man’s Land » qui sépare la Bolivie du Chili. Au milieu de ce désert strié des pistes creusées par les pneus des 4×4 se dresse le poste frontière : quatre murs et un toit de tôle. Nous traversons l’abri qui nous semble dérisoire au cœur de cette immensité désertique balayée par les vents et entrons au Chili pour notre prochaine étape : le désert d’Atacama !

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