NOTRE VOYAGE : 6 jours, du 22 au 27 septembre 2023
OÙ : Dans la région de Saguenay – Lac Saint Jean, à environ 2h30 de Québec en voiture
DÉCALAGE HORAIRE : -6h en été
COMMENT S’Y RENDRE : Plusieurs compagnies desservent le Canada depuis la France. Nous avons choisi Air Transat qui propose notamment des liaisons directes avec Québec. En fonction de vos dates, les billets Eco Budget peuvent être à 245€ environ et avec l’option Plus (94€ par vol), vous pouvez enregistrer un bagage en soute, choisir votre siège et avoir quelques avantages une fois à bord !
E-VISA : Il faut obligatoirement faire la demande de votre AVE avant de vous présenter à l’aéroport. La demande est généralement acceptée en quelques minutes. Attention : il existe beaucoup de sites frauduleux qui vous proposent de faire votre demande. Le seul vrai et unique est sur le site du gouvernement canadien et vous pouvez le retrouver ici. Son coût est de 7$ et il est valable pour un séjour de 6 mois maximum.
COMMENT SE DÉPLACER SUR PLACE : Quand on regarde une carte les distances n’ont pas l’air trop grandes mais une fois sur place, vous serez contents d’avoir une voiture pour rejoindre les différentes activités depuis votre hébergement. À l’aéroport de Québec, il y a plusieurs loueurs et il est assez facile de rendre votre voiture de location dans une autre agence.
QUAND Y ALLER ? Chaque saison apporte son lot de surprises. En été, la chaleur peut être pesante. À l’automne, les couleurs pointent le bout de leur nez et en hiver, le thermomètre s’affole dans le négatif !
POURQUOI Y ALLER ? Ici l’immersion en pleine nature est à portée de main ! Les paysages sont à couper le souffle, les arbres deviennent rouge et or et la faune sauvage vit paisiblement ! La culture autochtone reprend sa place petit à petit pour nous conter la vie des Premières Nations.
ACCESSIBILITÉ : Retrouvez tout nos adresses sur notre carte Mapstr ! Vous pouvez également planifier votre voyage grâce au site Kéroul, un acteur local, qui renseigne l’accessibilité d’un grand nombre de lieux. Ils donnent également quelques renseignements si vous souhaitez louer une voiture adaptée lors de votre séjour !
En 2017, deux ans après être passé en fauteuil roulant, nous avons soif de grands espaces et de nature. Le Québec sonne comme une évidence avec ses forêts à perte de vue. Trois semaines sur place nous ont permis d’arpenter plusieurs villes mais la nature est finalement restée au second plan car nous ne savions pas comment nous y prendre.
C’est pourquoi 6 ans plus tard, nous revenons forts de nos précédents voyages pour nous concentrer uniquement sur des expériences en pleine nature ! La région de Saguenay – Lac Saint-Jean est la première étape d’un séjour de 3 semaines dans la région de Québec. Aventures, découvertes et rencontres sont les 3 mots-clés que nous voulons garder en tête !
Notre itinéraire
Afin de faciliter l’organisation d’un voyage sur place, nous vous proposons de découper cet article en deux parties en prenant en compte la position des hébergements. Les distances entre deux activités deviennent vite grandes et pour être sûr de profiter à fond de chaque instant, nous vous avons concocté un itinéraire idéal. On commence par la rive sud du lac Saint-Jean où nous passons 3 jours avant de poursuivre sur la rive nord jusqu’à notre départ.
De la rive sud du lac Saint-Jean à la baie du Fjord
Camp de base : Les Chalets Baie Cascouia
Notre camp de base pour la première moitié de notre séjour se trouve sur la berge du lac Kénogami. On ne pouvait pas rêver mieux ! Le gîte Tricia est immense, on peut y loger jusqu’à 6 personnes, et il est entièrement accessible en fauteuil roulant des espaces communs en passant par la cuisine, les chambres jusqu’à la salle de bain. Rose-Marie n’a rien laissé au hasard pour assurer à tous un moment inoubliable.
Petit avantage de se lever tôt avec le décalage horaire, nous avons pu profiter d’un lever de soleil magique !
Enfin, il est très bien situé pour rayonner sur les rives sud et est du lac Saint-Jean !
Jour 1
Baie du fjord de Saguenay
Quoi de mieux pour commencer notre découverte de la région que la baie du fjord de Saguenay. En s’arrêtant sur l’une des zones de pique-nique, on se rend vite compte de l’immensité de cette rivière ! On a qu’une envie : s’immerger dans cette nature qui nous fait tant rêver depuis 6 ans… C’est parti !
Si vous souhaitez en apprendre plus sur le fjord, on vous conseille de passer une tête au Musée du Fjord. Un aquarium interactif et une exposition permanente vous donneront plus de détails sur l’éco-système de ce lieu unique.
Enfin, si vous êtes plutôt portés sur l’art contemporain, rendez-vous au Centre National d’Exposition pour découvrir des artistes locaux.
Centre Plein Air de Bec-Scie
Après ce bon bol d’air, on entre dans le centre Plein Air de Bec-Scie. À pied ou en voiture électrique, il existe de nombreuses manières de le visiter. Si vous êtes à mobilité réduite, vous aurez la possibilité de le faire dans votre véhicule. Depuis la maison des guides, de nombreux sentiers partent dans la forêt mais pour être sûr d’avoir le temps d’en voir un maximum, nous optons pour prendre notre véhicule.
La première étape se fait dans un silence absolu… Depuis une cabine surplombant une clairière, on observe le roi de la forêt : l’ours noir ! Entre juin et octobre, le centre leur prépare une sorte de granola géant à base de miel et protéines en tout genre pour les aider à préparer leur hibernation.
Rassurez-vous, ce ne sont en aucun cas des ours apprivoisés. Une étude a été menée sur plusieurs années pour s’assurer que ce casse-croûte ne modifiait pas leur comportement dans leur habitat naturel. Résultat, il continue de s’alimenter par eux-même mais l’ours étant un flemmard naturel, il ne refuse jamais un bon repas tout prêt !
On poursuit l’aventure sur le lac Côme. Sur la berge, attachée au ponton, on découvre pour la première fois une rabaska. Une pirogue identique à celle utilisée par les premières nations depuis des siècles. Après une installation toute en douceur, on prend plaisir à donner quelques coups de pagaie pour aller explorer le lac jusqu’au barrage des castors.
Un peu plus loin, la partie la plus difficile de cette journée nous attend. Un sentier passant sur des rochers érodés par le temps mène à un pont suspendu qui permet de rejoindre une magnifique cascade.
Si vous souhaitez y accéder, on vous conseille fortement de le faire à plusieurs. Certains passages sont assez étroits ou en partie recouverts par la végétation et il y a une grosse marche de chaque côté du pont.
On termine avec une découverte de la culture autochtone et des outils traditionnels avec Monique, une des guides de Bec-Scie. À travers le récit d’une légende ancestrale, elle nous raconte le lien très fort qui unit les peuples des premières nations avec la nature qui les entoure et le respect du vivant sous toutes ses formes.
Jour 2
Parc Le Trou de la Fée
Le parc Le Trou de la Fée a été développé sur les lieux d’une ancienne centrale hydroélectrique pour profiter de la beauté unique de ce canyon. Passerelles, via ferrata, tyrolienne, randonnées… il y en a pour tous les goûts ! Il est même possible de s’enfoncer dans la montagne après la formation d’une caverne dans le granit du Bouclier canadien.
Bien que la plupart des activités proposées ne soient pas accessibles pour les personnes à mobilité réduite, on vous conseille tout de même d’y passer rien que pour le panorama depuis la terrasse de la maison d’accueil. Il est même possible de visiter la caverne grâce à un casque de réalité virtuelle ! Enfin, une expérience immersive à 360° à même la roche permet d’avoir une vue d’ensemble.
Domaine viticole Le Cageot
Un séjour sans goûter les produits locaux serait mal nous connaître ! Après une bonne tourtière, un plat typique de la région à base de viande mijotée dans une pâte à tarte, on file au Domaine Le Cageot pour une dégustation de vin.
Le domaine travaille également sur des produits à base de bleuets sauvages, framboises et cassis : vinaigrette, confitures, gelées… Enfin, ils ont récemment lancé leur microdistillerie pour étoffer leur gamme !
De notre côté, on a craqué pour leur liqueur aux bleuets !
Jour 3 - Un peu d'histoire
Musée Ilnu de Mashteuiatsh
Les peuples issus des 11 Premières Nations, dont font partie les Ilnu, sont les premiers habitants du Québec. Depuis plus de 7 000 ans, les différentes communautés se sont réparties sur le territoire et les Mashteuiatsh ont fait du lac Saint-Jean et ses 8 rivières affluentes leur lieu de vie. Essentiellement nomades, ils suivent les saisons pour subvenir à leurs besoins.
L’exposition permanente du musée permet de suivre leur parcours le long des rivières en présentant leurs techniques de chasses, de soin mais aussi leurs vêtements souvent très colorés pour se repérer.
Le musée aborde aussi le lourd héritage suite à l’arrivée des colons français et britanniques à partir du 16e siècle. La politique d’assimilation forcée avec la mise en place de pensionnat pour enfants notamment jusqu’en 1996 et la récupération des terres par les gouvernements successifs ont laissé de grosses cicatrices pour une culture traditionnellement transmise à l’oral. Depuis 5 ans, le gouvernement canadien avance pas à pas pour réparer les torts causés.
Village historique de Val-Jalbert
Juste à côté du musée Mashteuiatsh, on fait un saut dans le passé, au début du 20e siècle, dans le village de Val-Jalbert. À partir de 1901, un moulin alimentait l’usine de pâte à papier jusqu’a sa fermeture en 1927. Les familles qui y habitaient ont malheureusement du quitter les lieux peu de temps après.
Le village a été restauré et même si certaines maisons se sont effondrées depuis, il conserve tout son charme. La visite en bus commenté, totalement accessible en fauteuil roulant, permet de mieux comprendre le fonctionnement du village mais ce que l’on a clairement préféré lors de notre passage c’est la cascade Ouiatchouan ! Elle est majestueuse et si vous souhaitez la voir de plus près, grimpez dans le téléphérique. Pour l’instant il ne marque pas l’arrêt au niveau intermédiaire (le seul accessible en fauteuil roulant) faute de personnel mais le responsable du site nous a confirmé qu’il ferait tout son possible pour qu’il le soit de nouveau au printemps prochain. Si vous êtes sur vos deux jambes et que quelques marches ne vous effraient pas, il est possible de rejoindre une deuxième cascade une fois au sommet du téléphérique et vous pouvez ensuite redescendre jusqu’au pied de la cascade.
Coucher de soleil sur le lac Saint-Jean
Depuis le début de la semaine nous avons la chance d’avoir une météo clémente qui nous permet d’avoir de magnifique coucher de soleil. Les points de vues sont nombreux tout autour du lac Saint-Jean mais s’il n’y en avait qu’un à retenir ce serait celui-ci, juste à côté de Métabetchouan-Lac-à-la-Croix.
Prévoyez un petit apéro et admirez le spectacle !
De la rive nord du lac Saint-Jean aux confins de la rivière Péribonka
Camp de base : Otis Nature
Pour la deuxième moitié de notre séjour autour du lac Saint-Jean, nous mettons le cap au nord et nous établissons notre camp de base chez Otis Nature. Suzanne Richard et Carl Otis se sont associés en 2020 pour reprendre un ancien relais de motoneige sur les bords du lac Tchitogama. Carl étant tétraplégique, leur souhait était de créer des hébergements accessibles alliant esthétisme et praticité. C’est chose faite avec la création de deux chalets en bois totalement adaptés pour différents handicaps avec toutes les commodités (kitchenette, terrasse, transat, braséro) nécessaires pour passer un séjour inoubliable ! Au réveil, la vue sur le lac vaut le détour !
Jour 4
Dégustation de bleuets sauvages chez Délices du Lac
Après un réveil en douceur chez Otis Nature, on prend la route vers Albanel à l’ouest du lac Saint-Jean. C’est ici que Délices du Lac s’est installé, une entreprise spécialisée dans la confection de produits à base de bleuets sauvages, l’emblème de la région !
Après un grand incendie à la fin du 19e siècle, les pousses de bleuets qui sommeillaient sous terre ont su profiter de ce nouvel espace pour proliférer. Ainsi, chaque année, ces fruits riches en sucres et protéines recouvrent les sols de la région de Saguenay ! De la même manière que pour les champignons, les locaux connaissent les meilleurs endroits pour les cueillir et préparer de délicieux produits ! On ne vous cache pas qu’on a succombé plus d’une fois à une part de tarte…
Après une dégustation chez Délices du Lac, on fait le plein avant la prochaine étape de la journée !
Randonnée accessible dans le parc régional des Grandes Rivières
Juste à côté de Délices du Lac, nous faisons nos premiers pas dans l’immense parc régional des Grandes Rivières.
Nous prenons tout ce qu’il nous faut : gourde (il ne faut jamais oublier de s’hydrater), ma roue avant à fixer sur mon fauteuil roulant pour faciliter mes déplacements et sans oublier quelques pâtes de fruits au bleuet ! C’est parti pour 15 kilomètres (aller retour) de piste goudronnée pour rejoindre la rivière Mistassini.
Quel bonheur de nous retrouver là, seuls à l’exception de quelques cyclistes qui passent à côté de nous. Cela faisait bien longtemps que nous n’avions pas eu l’occasion de faire une randonnée sans avoir besoin d’aucune aide extérieure ! Il n’y a quasiment pas de dénivelé et pour couronner le tout, elle est en passe d’être validée par Kéroul pour son accessibilité générale.
Jour 5 - Conifères, un peu, beaucoup, passionément
Le Jardin Scullion
Parti de rien en 1985, Brian Scullion est le créateur de ce have de paix. C’est l’un des plus grand jardin de conifères au monde avec pas moins de 300 espèces différentes ! Avec son fils, ils ont également créé de nouvelles espèces jusqu’à obtenir des sapins bleus naturels qui résistent aux conditions météorologiques parfois extrêmes de la région.
On vous conseille vivement de monter à bord de l’une de leur voiturette électrique pour les découvrir le long d’un sentier de 4km. Si vous n’avez pas la capacité de vous transférer depuis votre fauteuil, sachez qu’il existe également un sentier entièrement accessible en fauteuil roulant qui ne vous laissera pas sur votre faim !
Le petit plus : À cette période de l’année, si vous levez la tête vous pourrez observer la migration des oies sauvages !
Le Parc National de la Pointe Taillon
Pour rester dans le thème des conifères et parc incroyable, nous reprenons la route en direction du parc national de la Pointe Taillon. Encore une fois, ce parc propose des sentiers accessibles à tous et ce même en fauteuil roulant ! Pour avoir le temps d’en profiter un maximum, Myriam grimpe sur un vélo doté de 3 roues et je m’installe confortablement à l’avant… cette fois-ci ce n’est pas moi qui pousse ! Un sentier de 40km fait le tour du parc en longeant le lac Saint-Jean, des tourbières, des lacs intérieurs façonnés par des castors… Tout ce qu’il faut pour passer une belle après-midi !
Le clou du spectacle : au coucher du soleil, installez-vous à l’une des tables de pique-nique sur la plage pour un spectacle dont vous nous direz des nouvelles !
Jour 6 - Le long de la rivière Péribonka
Pour cette dernière journée, nous embarquons avec Shina et Fanny pour une journée en “côte à côte” le long de la rivière Péribonka.
Cet engin à 6 places est le meilleur moyen pour parcourir la forêt du parc régional des Grandes Rivières. Les sentiers se comptent par centaines sur une zone grande comme 3 fois la Suisse !
L’expédition commence par la traversée du lac Tchitogama sur un “ponton”. Au Québec, un ponton est tout simplement un bac qui permet de relier l’autre rive.
Au fur et à mesure que l’on s’enfonce dans la forêt, chaque virage est synonyme de surprise : un animal sauvage qui passe par là (attention aux orignaux !) ou un lac à l’eau cristalline façonné par les castors !
On roule à vive allure entre les arbres pour rejoindre la passerelle du 49e parallèle et son point de vue, l’endroit idéal pour un casse-croute ! Sur les arbres, le méli-mélo de vert, rouge et doré est grandiose !
Nous reprenons le ponton en fin d’après-midi, juste à temps pour rejoindre le quai flottant d’Otis Nature. Carl, co-fondateur de ces hébergements, est le propriétaire d’un bateau à fond plat entièrement adapté à son handicap. Nous nous installons à bord et une fois au milieu du lac Tchitogama, les rayons du soleil couchant nous enveloppent comme pour nous souhaiter bon vent après cette incroyable semaine.
Chalet Baie Cascouia : Sur la berge du lac Kénogami, un véritable havre de paix. On se réveille avec la vue sur le lac, rien de mieux pour bien commencer la journée ! Il est proche du lac Saint-Jean et permet de rayonner facilement dans cette zone. Tarifs : 155€ par nuit dans le chalet Tricia Accessibilité : Le chalet Tricia est entièrement accessible en fauteuil roulant. Les espaces sont grands et larges. La cuisine dispose d’un évier où il est possible de passer dessous, les placards sont quasiment tous à hauteur ainsi que le four qui s’ouvre comme un placard. La salle de bain est très grande et bien équipée avec les lavabos à la bonne hauteur et il y a des barres dans la douche à l’italienne et autour des toilettes. À l’extérieur, il y a un stationnement dédié pour votre véhicule. L’accès à la plage et au ponton devrait être rendu accessible dans les prochains mois.
Otis Nature : Ici le silence est de rigueur ! Pas un bruit pour vous déranger au bord du feu de camp devant la terrasse de votre chalet ! Suzanne vous accueillera les bras ouverts et vous proposera de nombreuses activités quelque soit la saison ! Son emplacement un peu éloigné du lac Saint-Jean n’est absolument pas un problème si vous souhaitez avoir quelques jours en pleine nature et en profiter pour déconnecter un peu. Tarifs : 90€ la nuit pour une des deux chambres accessibles dans la maison principale. 120€ la nuit dans l’un des deux chalets Baumiers. Ils vous offrent 15% de réduction si vous êtes à mobilité réduite pour promouvoir l’accès universel. Accessibilité : La totalité des services sont accessibles en fauteuil roulant. Les deux chalets Baumiers et les chambres dans la maison principale sont entièrement accessibles avec des toilettes adaptées. Il y a une kitchenette dans les chalets plutôt bien adaptée pour préparer des plats simples et son petit-déjeuner. Chaque chalet a son emplacement de stationnement dédié.
Bistrot Pape Georges : En sortant de l’avion, passez une tête dans la vieille ville de Québec. Vous trouverez votre bonheur dans les nombreux restaurants, celui-ci était bon et servait rapidement. Tarifs : Comptez environ 20$ pour un plat. Accessibilité : Seule la terrasse est accessible en fauteuil roulant.
Le Rigolet : Chouette spot pour une bière ou un diner au coucher du soleil sur le lac Saint-Jean. Il y a des toilettes PMR mais la porte s’ouvre vers l’intérieur donc il est préférable que quelqu’un reste à côté. Il y a assez de place dans la cabine. Il y a deux places de parking PMR.
La Maison Gourmande : Juste à côté de l’entrée du Parc des Grandes Rivières à Dolbeau-Mistassini, une bonne adresse pour une lunch box. Il y a un petit seuil de quelques centimètres pour entrer. Ils ont également une salle si vous souhaitez manger sur place. Il y a une place de stationnement PMR sur le parking.
Marché Wallberg : Toujours à Dolbeau-Mistassini, l’épicerie « Nous sommes la Boréalie » est idéale pour trouver des petites merveilles locales à ramener dans osn chalet ! La boutique est de plain-pied.
Le Lion Bleu : Dans le centre-ville d’Alma, une chouette micro-brasserie qui propose des palettes pour tester 5 bières différentes soit en sélectionnant un panaché préparé soit fait selon vos goûts. Les plats sont également très bons ! Tarifs : à partir de 6$ pour une bière et à partir de 14$ pour les plats. Accessibilité : L’entrée accessible est au niveau de la terrasse. Il y a des toilettes accessible en fauteuil roulant avec des barres d’appuis.
Centre historique Val-Jalbert : Au pied du téléphérique, Le Moulin propose une bonne tourtière et c’est reparti pour la suite de la visite ! Horaires : Ouvert de 10h à 17h entre mi-mai et début octobre. Accessibilité : L’espace de restauration est accessible et il y a des toilettes accessibles et aménagées.
Centre National d’exposition : Sur les hauteurs de Jonquière, le musée met en avant des artistes québécois. Il y a 3 salles qui se renouvellent tous les 3 mois. En ce moment il y a notamment un street-artist local en fauteuil roulant. Tarif : L’entrée est gratuite. Accessibilité : Tout le musée est accessible en fauteuil roulant et les toilettes sont accessibles et aménagées. Il y a un stationnement dédié devant l’entrée.
Domaine Le Cageot : Des raisins, des framboises, des produits locaux, il y a tout ce qu’il faut ! Tarifs : Entre 15$ et 70$ en fonction du format de visite. Elles peuvent aller de la simple dégustation à la visite du domaine accompagnée d’une planche de fromages. Vous pouvez retrouvez toutes les options ici. Accessibilité : La boutique est totalement accessible en fauteuil roulant et les toilettes sont aménagées. Il est possible de se garer devant la boutique pour éviter de rouler sur trop de gravier. Malheureusement la visite du domaine peut s’avérer plus complexe à moins d’avoir une roue avant qui permette de rouler sur la terre et les racines.
Musée du Fjord : Un petit aquarium permet de découvrir les poissons du fjord et il y a deux expositions sur cet environnement unique. Tarifs : 16,8$/adulte, 9,45$/enfant Accessibilité : Tout le musée est accessible et les toilettes sont accessibles et aménagées. Il y a un stationnement PMR juste à côté de l’entrée.
Centre plein air Bec-Scie : Un parc et de nombreuses activités : observation des ours, rabaska sur un lac entouré de sapins, découverte des modes de vie autochtones, randonnées été comme hiver… Tarifs : 6$ pour accéder aux sentiers pédestres pour une journée. Observation des ours + Rabaska : 67$ pour les adultes et 43$ pour les enfants. L’activité sur les cultures autochtones avec Monique est plus souvent proposée pour les groupes scolaires mais n’hésitez pas à vous renseigner auprès de la maison des guides. Accessibilité : La maison principale est accessible en fauteuil roulant ainsi que les toilettes. Il est possible d’accéder à certaines activités dans son propre véhicule car les voitures électriques proposées par le parc ne sont pas adaptées. Le poste d’observation des ours et le ponton pour la rabaska sont accessibles assez facilement en fauteuil roulant. Il faut un coup de main pour monter dans la rabaska
Parc Le Trou de la Fée : Un canyon et une cascade qui valent le détour ! Tarifs : Entre 15$ et 33,5$, vous pouvez retrouver tous les tarifs ici. Accessibilité : La maison d’accueil est accessible et les toilettes sont accessibles et aménagées. Il est possible de stationner proche de la maison d’accueil sur une place dédiée. Il y a pas mal de cailloux sur le sol donc un coup de main peut être nécessaire pour rejoindre la rampe d’accès. En termes d’activités, si vous êtes en fauteuil roulant, vous pouvez visiter la caverne grâce à un casque de réalité virtuelle. Malheureusement les randonnées sont pour le moment toutes inaccessibles car il y a de nombreux escaliers pour se déplacer dans le canyon. Ils sont cependant en train de réfléchir pour créer une rampe pour rejoindre l’un des sentiers.
Délices du Lac : Cette boutique est idéale pour en apprendre plus sur la star de la région : le bleuet ! En plus de toute une partie dédiée à la création de l’entreprise, il est possible de faire une dégustation de leurs produits ! Accessibilité : La boutique est de plain-pied et ils ont des toilettes accessibles et aménagées.
Parc Régional des Grandes Rivières : Le parc est très grand et il y a énormément de possibilités pour s’immerger en pleine nature ! Dans le secteur d’Albanel, une randonnée de 15km (aller retour) sur une piste cyclable récemment terminée permet de rejoindre la rivière Mistassini. Son point de départ est situé ici et la carte complète est ici. Accessibilité : La piste cyclable est faite en goudron ce qui facilite la circulation en fauteuil roulant. Il y a quelques côtes qui peuvent être passées facilement avec un coup de main. Il n’y a malheureusement pas de toilettes accessibles dans les bâtiments situés sur le parking au départ de la randonnée. Vous pouvez néanmoins passer à la boutique Délices du Lac à quelques kilomètres de là pour emprunter leurs toilettes accessibles.
Parc National de la Pointe-Taillon : Le parc est au bord du lac Saint-Jean avec d’immenses tourbières et des sentiers de randonnées très faciles. Il est également possible d’accéder à la plage grâce à une avancée faite avec des planches de bois. Les tables de pique-nique sont légères donc n’hésitez pas à les déplacer si besoin. Faites attention, il y a plusieurs accès et celui qui rejoint la maison des guides est ici. Accessibilité : Le sentier principal qui fait le tour du parc est fait avec un gravier très fin qui le rend très praticable en fauteuil roulant. Il est possible d’emprunter gratuitement un vélo à l’avant duquel il y a un siège pour les personnes à mobilité réduite. L’assise est un peu dure mais vous pouvez facilement glisser votre coussin sans risquer de tomber. Vous pouvez également emprunter gratuitement un hippocampe pour aller vous baigner.
Musée Ilnu de Mashteuiatsh : Plongez au coeur de la culture autochtone et de la nation des Mashteuiatsh. On vous conseille la visite guidée avec un membre de la nation ! Tarifs : 14$/adulte, 10$/enfant (5 à 17 ans) Accessibilité : Le musée est de plain-pied et entièrement accessible en fauteuil roulant ainsi que leurs toilettes.
Centre historique Val-Jalbert : Retour au début du siècle dans l’ancien village de Val-Jalbert. Un tour en trolley dans le village de 20 min permet de découvrir son histoire et ses maisons en bois. Le départ se fait au niveau de l’école. Retrouvez le plan du village ici. Horaires : Ouvert de 10h à 17h entre mi-mai et début octobre. Tarifs : 40$/adulte, 18$/enfant (3-17 ans) Accessibilité : La majeure partie de ce parc est accessible en fauteuil roulant. Les sentiers sont en gravier très fin qui ne bloque pas les roues. Ils ont plusieurs stationnements PMR sur leur parking principal. La maison d’accueil à des toilettes accessibles et aménagées. Le trolley qui traverse le parc est accessible grâce à une rampe élévatrice et il y a de la place pour 2 fauteuils roulants. L’espace de restauration au coeur du Moulin est accessible et il y a des toilettes accessibles et aménagées. Le téléphérique est accessible grâce à deux rampes. À noter : pour les personnes en fauteuil roulant, le dernier arrêt donne uniquement accès au point de vue. L’accès à la deuxième cascade se fait uniquement en passant par de nombreux escaliers. L’arrêt intermédiaire donnant accès à une passerelle accessible en fauteuil roulant avec une vue sur la première cascade devrait réouvrir en 2024.
Jardin Scullion : Des arbres, des plantes uniques et chouchoutées par les Scullion père et fils depuis plus de 40 ans ! Tarifs : Visite à pied : 26$/adulte, 11$/enfant (5-16 ans) ou 34$ en voiture de golf. Accessibilité : Le site est entièrement accessible en fauteuil roulant. Il y a une place de stationnement PMR sur le parking ainsi que des toilettes accessibles et aménagées à l’intérieur du bâtiment principal (seul bémol, la porte va vers l’intérieur des toilettes et il faut se faufiler pour réussir à la fermer). Les voitures de golf ne sont pas adaptées mais si vous le pouvez, il est possible de se transférer à l’intérieur et votre fauteuil sera mis à l’abris le temps de votre ballade. Si vous décidez de le faire à pied, les sentiers sont en gravier fin et très praticables.
Nous terminons cette première semaine au Québec au milieu du lac Tchitogama avec des étoiles pleins les yeux. Cette immersion en pleine nature est totale et nous n’aurions pas pu en profiter autant sans avoir des hébergements accessibles comme le sont les Chalets Baie Cascouia et Otis Nature.
Nous avons été touché par l’accueil à bras ouvert des québécois et leur volonté de rendre la nature accessible au plus grand nombre. Nous n’avons pas eu le temps de découvrir toutes les initiatives de la région de Saguenay-Lac Saint-Jean mais nous savons qu’il y en a d’autres alors n’hésitez pas à les contacter pour qu’ils puissent vous aiguiller au mieux en fonction de vos besoins.
Nous partons maintenant pour la Mauricie et ses forêts d’érables de toutes les couleurs !
Voyage réalisé en collaboration avec l’office de tourisme de Saguenay-Lac Saint-Jean et le soutien de Suzanne Richard, responsable du Centre de plein air Otis Nature.